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Aucun casier judiciaire pour cet homme après des menaces sur Sophie Durocher


PUBLICATION
Maude Pelletier
14 février 2025  (6h45)
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Martin Larouche
Crédit photo: La Presse

Au palais de justice de Montréal, l'homme qui a dit vouloir « gifler si fort qu'elle tombe dans le coma » était de retour pour sa sentence, hier.

Les propos de l'homme ont été faits sur les réseaux sociaux, par Martin Larouche.
À sa plus grande joie, l'homme a évité d'avoir un casier judiciaire par rapport à cette cause.
Alexandre Dalmau, la juge, dévoile les résultats dans son jugement :
«Dans son cas précis, il fait déjà l'objet d'une importante dénonciation. [En plus du verdict de culpabilité], la victime elle-même y a grandement contribué en utilisant ses accès à un très large auditoire pour dénoncer son comportement»

Par contre, pas si vite, même si elle lui accorde une absolution complète, Larouche devra faire 150 heures de travaux communautaires et être 3 ans en probation avant d'être complètement dissocié de ce procès.
La juge, par contre, n'est pas très contente de ce que l'on retrouve sur les réseaux sociaux par rapport aux nombreux commentaires du public.
Elle dévoile :
«Les menaces, le harcèlement et l'intimidation prolifèrent sur les réseaux sociaux. On compare souvent l'internet au Far West, un endroit hors de la portée des lois. Il y a peut-être un malentendu à ce sujet, rien n'empêche les lois d'y exister.»

Les faits contre M. Larouche remontent à 2022, où la pandémie faisait rage et où le gouvernement demandait à la population de se faire vacciner contre la COVID-19.
L'homme était contre la vaccination et a proféré des menaces à l'endroit de Sophie Durocher parce qu'il n'était pas d'accord avec les propos qu'elle tenait.
Même si dans les commentaires, les gens lui disaient que ses propos n'étaient pas corrects, il a continué dans la même lignée sans changer d'avis sur ses propos.
«Comme toute autre personne, la victime ne mérite pas cette violence, subite de surcroît dans l'exercice de son métier. Dans une société libre, nul ne devrait recevoir de la violence pour avoir exprimé une opinion»

De son côté, M. Larouche déclare avoir parlé en « métaphore » et qu'il a été mal compris par les gens.
Mme Durocher est très déçue de son absolution.
La cour précise que les victimes doivent continuer à faire des plaintes si elles sont dans une situation similaire et croire au système, même sans verdict de culpabilité.
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14 FEVRIER   |   92 RÉPONSES
Aucun casier judiciaire pour cet homme après des menaces sur Sophie Durocher

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