40 millions ont été donnés par un couple pour la recherche sur le cancer pédiatrique
Un couple, dont leur jeune garçon est mort du cancer en 1989, a fait un généreux don de 40 millions au CHU Sainte-Justine pour la recherche pédiatrique.
C'est le plus grand don qui a été fait à un centre hospitalier au Québec.
Benoît est le fils du couple, il est mort à l'âge de 8 ans d'une leucémie. Aujourd'hui, 30 ans plus tard, ils souhaitent que ce don ait un « impact grandiose sur la recherche pédiatrique. »
La donatrice, Diane Blais, explique qu'ils réfléchissaient à leur héritage, ils ne voulaient pas seulement un legs testamentaire, ils voulaient voir des résultats de leur vivant.
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Cette somme est destinée au Centre de recherche du CHU Sainte-Justine. Le bâtiment des unités spécialisées va maintenant porter le nom de leur enfant, Benoît Lanteigne.
Un montant du don va servir à la création d'un fonds pour la recherche de traitements novateurs en hémato-oncologie pour l'année 2023 :
« Si on a une nouvelle idée [de traitement], on veut pouvoir la tester immédiatement et dès qu'on a une idée validée, on veut pouvoir l'amener au chevet du patient » a dit le Dr Jacques L. Michaud, directeur du Centre de recherche du CHU Sainte-Justine au journal La Presse.
Il a poursuivi en disant :
« À l'heure actuelle, le taux de guérison des enfants atteints d'un cancer peine à dépasser 80 %. Il y a des cancers que l'on n'arrive toujours pas à traiter et qui résistent à tout. L'espoir des nouvelles technologies, c'est de pouvoir creuser ce qui se passe et de développer des thérapies qui vont changer les choses. »
De plus, en ce moment, les traitements peuvent engendrer de graves effets secondaires à court, moyen et long terme :
« Ce sont des traitements tellement durs. C'est épouvantable, ce qu'on fait vivre à ces enfants-là. Ce qu'on espère, c'est que les traitements novateurs continuent de sauver des enfants, mais aussi qu'ils soient moins invasifs », a confié Michel Lanteigne, le papa du petit Benoît.
Le couple espère que leur don va encourager d'autres personnes à faire comme eux :
« Il y a encore beaucoup d'autres projets de recherche qui nécessitent du financement », a conclu Mme Blais.
Source : La Presse
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