Annie-Soleil Proteau avoue que ses liens d'autrefois avec le milieu criminel inquiètent son chum
Crédit photo: Instagram d'Annie-Soleil Proteau
Annie-Soleil Proteau est une chroniqueuse de longue date qui collabore à Salut Bonjour et Salut Bonjour week-end.
L'an dernier, elle s'était confiée sur son passé difficile dans la série documentaire Famille de criminel, diffusée sur la plateforme Vrai et disponible en rediffusion à TVA.
La chroniqueuse avait raconté avoir fréquenté un trafiquant de drogue durant son adolescence dans Hochelaga-Maisonneuve à Montréal. Elle avait aussi admis compter dans sa famille des gens liés à la « haute criminalité ».
Voici ce qu'elle avait déclaré, entre autres choses:
« Quand j'étais très jeune, j'ai décidé d'aller vers ce milieu-là. Mon chum et mes amis étaient du milieu criminel. Je ne voyais pas à ce moment-là l'ampleur de la souffrance, je voyais juste la liberté (...) Un jour, j'ai été chanceuse, j'ai compris que j'étais en train de m'enterrer vivante, carrément, et j'ai pu quitter cette vie-là. Ç'a été vraiment rough, c'était très difficile à faire, mais je l'ai fait ».
Elle avait aussi avoué non sans émotion que plusieurs de ses amis de cette époque sont morts tragiquement.
Annie-Soleil Proteau était très engagée dans Famille de criminel puisqu'elle en était co-productrice et co-animatrice.
Elle est aussi co-productrice pour un talk-show sur le crime québécois, Le parloir, animé par Félix Séguin et Victoria Charlton sur Témoin depuis le 10 octobre.
Dans Le parloir, les deux animateurs convient des experts du monde interlope avec qui ils revisitent des enquêtes marquantes du Québec.
Accompagnés d'images d'archives, ils analysent les preuves, les révélations chocs et les témoignages recueillis au moment de l'enquête.
En entrevue au magazine 7 Jours, Annie-Soleil Proteau n'a pas hésité à parler de son passé criminel et de son impact sur son couple:
« Je sais qu'il y a des fois où il s'inquiète pour moi. »
La chroniqueuse faisait référence à son amoureux, Pascal Bérubé, député péquiste de Matane-Matapédia.
« (...) ç'a toujours été très clair que lui, il a choisi la vie politique et le service public, mais pas moi. Quand j'ai fait La dernière maison, sur le sort des aînés, ça venait avec un message social et politique. Et à mon passage à Tout le monde en parle, il était inquiet parce qu'il sait que je n'ai pas de filtre; je dis les choses comme je les pense au moment où je les pense. Ç'aurait pu être explosif pour lui. Mais il me respecte et il ne se mêle pas de mes choses. »
Pour l'entrevue au complet, cliquez sur ce lien.
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