Véronique Cloutier met en lumière le silence persistant autour de la santé féminine

« Oui je pense que c'est une belle victoire, mais ce que je retiens c'est bien c'est c'est désolant, là, c'est que les femmes ne sont pas écoutées, les femmes ne sont pas entendues, la souffrance des femmes, c'est pas important. C'est ça qui est terrible. Puis oui, on et là, je sais que des gens vont écouter cet entretien et dire: «Dis-le, dis-le que ce n'est pas fini !» Ce n'est pas fini, parce qu'on a dit : Eille, wow, bravo, on couvre deux hormones bioidentiques via la RAMQ, c'est remboursé. Pas totalement, mais bon, c'est couvert, il y a une partie qui est couverte. C'est super, mais il reste encore tellement de chemin à faire sur l'accès aux soins, sur les connaissances, sur les formations pour les médecins, les infirmières, les pharmaciens, etc. Il y a tellement de gens encore qui me disent : «Ok, c'est couvert, je veux bien, mais je ne peux pas m'en faire prescrire, je n'ai pas accès, je n'ai pas de médecin, mon médecin n'y croit pas, mon médecin a dit que j'étais trop jeune» Il manque encore énormément de transmission de connaissances. Donc ce n'est pas fini ! Ça, moi, je ne peux pas le faire. »