Maripier Morin s'effondre sur le plateau de Tout le monde en parle
Crédit photo: Showbizz
L'animatrice et comédienne Maripier Morin était présente à Tout le monde en parle ce dimanche. Elle a offert une entrevue très émouvante en abordant le suicide de son frère.
Plusieurs attendaient avec impatience le retour de Maripier Morin à l'émission hebdomadaire Tout le monde en parle.
Cette dernière y était présente pour discuter de son tout dernier projet, l'animation d'Occupation Double Tentations au soleil.
La jeune femme a profité de sa présence à l'émission pour aborder un terrible accident survenu il y a quelques mois, soit le suicide de son frère.
En effet, son frère Raphaël est décédé seulement 3 jours après que Maripier a accouché de son petit Henri en juillet dernier.
Guy A. Lepage a voulu savoir comment cette dernière avait vécu le fait de perdre son frère en plus de gérer en même temps son accouchement.
Voici la réponse de Maripier, tel que rapportée par Showbizz.
« Ça va faire 5 mois cette semaine.
Je pense que ça fait plus mal, là, que sur le coup, parce que, quand tu viens d'accoucher, tu as le corps plein d'hormones de bonheur, l'ocytocine. »
Celle-ci a aussi ajouté ceci.
« Ça a mis une espèce de parenthèse. Je pense que le corps est bien fait, parce que ça m'a protégée, parce que, moi, je devais m'occuper d'un bébé naissant. Donc j'ai été apte à m'occuper de mon garçon et de ma fille, qui a 2 ans. »
Maripier a aussi confié que son frère avait malheureusement passé par toutes les étapes de quelqu'un en dépendance qui n'a pas été pris en charge.
« Dans les fraternités anonymes, ils disent toujours que les gens qui sont atteints de la maladie de la dépendance se ramassent à trois places si on ne s'en occupe pas : à l'hôpital, en psychiatrie ou à la morgue. Moi, je la trouve grosse cette phrase-là, j'étais comme : "Capotez pas, à la morgue... la morgue". Mon frère est allé aux 3. »
La jeune femme croit qu'il serait important de mieux s'occuper des gens souffrant de dépendance et arrêter de les catégoriser.
« Il faut arrêter de minimiser les impacts de la dépendance. Faut arrêter de penser que c'est des soûlons et des poqués qui ne sont pas capables d'arrêter parce qu'ils n'ont pas de bon vouloir.
C'est une maladie, il faut en prendre soin. Mais il faut d'abord et avant tout que la personne ait le souhait d'arrêter.
Ça a été raide... Ça l'est encore! »
Souhaitons que le message de Maripier ait été entendu par plusieurs et que cette cause avancera.
Elle s'engage à verser 5 $ pour chaque sac Bugatti vendu, nommé Raphaël en hommage à son frère, au profit des Maisons Péladeau, qui soutiennent les personnes aux prises avec des dépendances.
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