À un certain moment dans l'émission, Michel aborde le point tournant de sa vie où il s'est repris en main physiquement et, aujourd'hui dans la cinquantaine, il est plus heureux que jamais.
Voici l'histoire que Michel a raconté en entrevue et qui semble avoir touché directement au coeur Gildor Roy ainsi que la co-animatrice Hélène Bourgeois-Leclerc et Mélissa Desormeaux-Poulin qui y était en entrevue également:
« Je suis fier de la personne que je deviens de plus en plus. Avec beaucoup de travail. Beaucoup beaucoup de travail. Je ne reculerais plus en arrière. Ma vingtaine et ma trentaine ont été très difficiles au niveau personnel, ma quarantaine a été correcte. Mais ma cinquantaine, elle est formidable. Parce que toutes les sphères de ma vie vont bien et je suis content de où je suis parti et où je suis rendu.
Moi je suis gros depuis que je suis petit. Et dans ma famille, on associait beaucoup gros égal laid. J'ai toujours vécu avec ce sentiment-là. Pour moi, aborder des filles ça a toujours été un calvaire. Ça n'a jamais été facile. J'ai rarement cruisé du monde parce que je n'avais pas d'estime de moi par rapport à ça.
Et j'avais de la misère, quand une fille s'intéressait à moi, je ne le croyais pas. Je me disais qu'il y avait quelque chose, qu'un de mes chums l'avait payée pour une joke...j'étais rendu là.
Et il y a des gens qui me disaient: "Si elle est avec toi c'est parce que tu es connu, il n'y a pas d'autre raison." Au lieu de me donner de l'estime, ça me détruisait davantage.
Un moment donné, j'ai fini une saison de District 31 et j'avais cinq mois devant moi. J'avais refusé du travail parce que j'étais fatigué. Et là je disais que j'avais envie de perdre du poids et ma blonde m'a dit: "Là, c'est assez! Soit tu fais quelque chose, soit t'arrêtes de m'en parler, mais je ne suis plus capable. Le cinq mois qui est devant toi, je te le donne. Je m'occupe des enfants, je m'occupe de tout. Ça t'appartient. Mais fais-le."
Il y a quelque chose qui a déclutché dans ma tête. J'ai booké deux rencontres par semaine avec ma psychologue. J'ai eu un gros gros soutien psychologique pour arriver à faire ça, sincèrement. Physiothérapeute, entraîneur, nutritionniste, je me suis dit "Je suis all-in!"
J'ai essayé de faire ça cinquante mille fois dans ma vie, mais la seule différence, c'est que je n'ai jamais abandonné. Tous les jours je me levais et je me disais je m'en vais à la guerre, mais à soir c'est encore moi qui va gagner. »