Marilou fait grandement réagir le web en brisant les tabous sur sa santé mentale
La femme d'affaires derrière Trois fois par jour, Marilou, a fait grandement réagir le web avec une publication dans les derniers jours.
La maman de deux filles, Jeanne et Rose, s'est ouverte au sujet de la santé mentale, notamment sur l'anxiété qui l'a longtemps hypothéquée.
Voici son poignant message qui témoigne de son cheminement vers une vie plus sereine et ses premières vacances avec ses filles en toute quiétude:
« Ce soir se termine pour moi une semaine de vacances avec les enfants. La toute première depuis que je suis mère où l'anxiété et la peur ne se sont pas pointées.
Même pas une seconde.
Si c'est banal pour plusieurs, ce ne l'était pas pour moi depuis ma première crise d'angoisse en 2016.
Les conséquences de mes mauvais choix, mon manque de direction, mon conditionnent, mon ego, l'extrême fatigue et mes responsabilités de maman m'auront menés dans un état anxieux fonctionnel, mais plutôt désagréable à travers lequel j'ai souvent eu l'impression de survivre plutôt que de vivre.
Quand j'éprouvais du bonheur, c'était souvent en attendant qu'une angoisse le balaie.
Aujourd'hui, après des mois sans avoir été sous l'emprise de mes angoisses, je peux affirmer que rien ne me rend plus fière que de ne pas avoir abandonné ma thérapie et ma recherche personnelle dans un monde où la consultation est encore perçue comme étant une béquille pour les faibles. Je trouve que rien ne demande plus de courage que d'aller chercher de l'aide pour plonger en soi-même.
Si je dépose ça ici, c'est parce que je me couche souvent le soir en me demandant à quoi ça sert autant de visibilité si ce n'est pas pour mettre en lumière ce genre de réalité qu'on aime souvent mieux masquer.
Je ne suis pas un exemple à suivre et je ne suis certainement pas à l'abri des épreuves qui pourraient me replonger dans la peur.
Mais parfois je trouve que j'ai trop d'attention et la santé émotionnelle et mentale des gens pas assez. »
Même pas une seconde.
Si c'est banal pour plusieurs, ce ne l'était pas pour moi depuis ma première crise d'angoisse en 2016.
Les conséquences de mes mauvais choix, mon manque de direction, mon conditionnent, mon ego, l'extrême fatigue et mes responsabilités de maman m'auront menés dans un état anxieux fonctionnel, mais plutôt désagréable à travers lequel j'ai souvent eu l'impression de survivre plutôt que de vivre.
Quand j'éprouvais du bonheur, c'était souvent en attendant qu'une angoisse le balaie.
Aujourd'hui, après des mois sans avoir été sous l'emprise de mes angoisses, je peux affirmer que rien ne me rend plus fière que de ne pas avoir abandonné ma thérapie et ma recherche personnelle dans un monde où la consultation est encore perçue comme étant une béquille pour les faibles. Je trouve que rien ne demande plus de courage que d'aller chercher de l'aide pour plonger en soi-même.
Si je dépose ça ici, c'est parce que je me couche souvent le soir en me demandant à quoi ça sert autant de visibilité si ce n'est pas pour mettre en lumière ce genre de réalité qu'on aime souvent mieux masquer.
Je ne suis pas un exemple à suivre et je ne suis certainement pas à l'abri des épreuves qui pourraient me replonger dans la peur.
Mais parfois je trouve que j'ai trop d'attention et la santé émotionnelle et mentale des gens pas assez. »
Source: @mariloubiz
| SONDAGE | ||
Avez-vous déjà souffert d'anxiété? | ||
| Oui | 25 | 73.5 % |
| Non | 5 | 14.7 % |
| Je ne sais pas | 4 | 11.8 % |
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