J'avais honte d'être moi-même, de marcher dans la rue..., Julien Lacroix a brisé le silence en entrevue pour la première fois depuis 2020
Alors qu'il était en entrevue exclusive à l'émission Le monde à l'envers avec Stéphan Bureau, l'humoriste Julien Lacroix a fait le point pour la première fois depuis qu'il s'est retiré de la sphère publique en 2020.
Rappelons que Lacroix avait été accusé, dans un article du Devoir, d'avoir eu des comportements déplacés envers neuf femmes.
En commençant l'entrevue, l'animateur Stéphan Bureau a demandé à l'humoriste s'il avait peur.
« Oui, pis ça fait parti des raisons que je suis là. Je suis tanné d'avoir peur. Je suis tanné d'avoir peur pour ma sécurité, je suis tanné d'avoir peur de sortir, je suis tanné d'avoir peur de faire mon métier. » a-t-il déclaré.
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Concernant l'entrevue, Julien Lacroix a déclaré que cela ne lui faisait pas plaisir d'être là pour parler de ça et de l'imposer à sa famille et aux femme qui l'avaient accusé. Cette entrevue est pour lui l'occasion de passer à autre chose.
« Tout ça c'est gros. Ça me fait pas plaisir d'être là pour parler de ça. Ça me fait pas plaisir d'être là et d'imposer ça à ma famille, d'imposer ça à ces filles-là. »
« Retourner à la vie d'avant, c'est impossible. Tant mieux pour certaines raisons. C'est de refaire mon métier, d'essayer de passer à une prochaine étape, passer à une prochaine étape pour ma famille et pour ces personnes-là. C'est une manière un peu pour moi de passer à autre chose. »
Julien Lacroix a avoué être hanté par le sentiment de honte depuis ces dénonciations.
« J'avais honte d'être moi-même, de marcher dans la rue, d'avoir blessé des gens. De voir que ça, ça sort à mon sujet je me dis oh my god j'ai fait pas mal de mal à beaucoup de gens. »
L'humoriste a aussi dénoncé Le Devoir au sujet de cette enquête pou lequel il avait été l'objet.
«Je parle de la mauvaise foi du devoir qui a fait un travail que je considère était pour les clics. Qui a fait des amalgames. Il faut être imbécile pour être contre le mouvement Me too. Mais aujourd'hui on dirait qu'il y a eu une mode à faire des enquêtes comme ça. Mais ces dénonciations touchent des milliers de gens. C'est dangereux ce qu'il se passe. Il y a des gens qui sont montrés du doigt. »
«On a des questions à se poser par rapport à tous ces mouvements de dénonciation, à ces jeunes garçons qui ont peur en ce moment. »
«On a des questions à se poser par rapport à tous ces mouvements de dénonciation, à ces jeunes garçons qui ont peur en ce moment. »
Source: mondedestars.com
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