« C'est particulier parce que la scène d'agression, quand je l'ai tournée, j'étais sept mois enceinte. J'étais pleine d'hormones, tout était tellement contradictoire, dans mon corps, dans ma tête. Je devais jouer la pire épreuve d'une vie, en vivant la plus belle étape d'une vie. C'est ma première grossesse, j'ai une petite fille de neuf mois maintenant, Françoise. C'est fantastique parce que j'ai été bien accompagnée. Surtout quand on a des scènes comme ça, on en parle. J'avais une cascadeuse avec moi pour s'assurer qu'il n'y avait personne qui se blessait. Je me suis posé beaucoup de questions au niveau énergétique, est-ce que bébé va le sentir que c'est pas vrai? Comment je peux dire à mon enfant à naître que maman est en train de jouer, que c'est du théâtre, que ce n'est pas vrai?
J'ai essayé de me documenter, je me suis beaucoup documentée pour savoir comment relâcher ces énergies-là. Je pense avoir réussi à avoir assez d'outils pour protéger ma petite.
J'avais hâte que le tournage se termine pour vivre ma grossesse à 100%. J'avais l'impression pendant le tournage de devoir rentrer le ventre pour ne pas trop que ça paraisse mais je trouvais ça dommage parce que c'est un moment tellement beau et magique et je ne sens pas que je l'ai vécu à 100%, mais une fois que j'étais en vacances, je prenais des bains, je me frottais le ventre, là j'ai pu apprécier cette maternité-là. »